revue de roses

Pour se replonger dans les heures douces de l’été, petite revue des roses qui ont enchanté mon été 2017

On commence par un grimpant. C’est le rosier « Paul Noël », vu aux « Vieux Manants ». Il s’agit d’un rosier ancien, créé en 1913 par un obtenteur amateur de Rouen, Rémi Tanne (source: Promesse de Fleurs).

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Ci-dessous, une « hypothèse » ^^… sans certitude mais avec beaucoup d’indices, il s’agirait de « Cardinal de Richelieu », vu au jardin « Les Tilleuls ».

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Le merveilleux « Guirlande d’Amour », créé par Louis Lens en 1993, vu au « Jardin de Tanguy ». Un rosier qui a obtenu la certification ADR , excusez du peu… ^^

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Ci-dessous, toujours dans le même jardin, « Pleine de grâce », un autre rosier grimpant blanc de Louis Lens ( créé en 1981).

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Puis un anglais, « Charles Austin », créé par David Austin en 1973.

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Ci-dessous le célèbre « Ghislaine de Féligonde », créé par Eugène Turbat en 1916.

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Aaah.., ci-dessous « Bonica », ici en début de floraison, un rosier très connu de Meilland (une obtention de 1982), au jardin « La Sauvenière », à Conneux.

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Un grand classique, « Alba maxima« . Très ancien (« connu depuis l’antiquité », lit-on), il est souvent choisi pour sa résistance.

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La star de mon été !  Le rosier « Toby Tristam », vu à l’Abbaye de Grandpré, à Faulx-les-tombes. Un rosier anglais, obtenu par Hillier, en 1970, semble-t-il.

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La douceur incarnée ; le superbe rosier « Summer wine« , un rosier Kordes. Grimpant, mais de taille moyenne,  il est -en plus- délicieusement parfumé… Vu à l’abbaye de Grandpré.

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Dans le jardin d’Emile, à Bossières, coup de cœur pour le célébrissime « Mozart »… Un rosier créé en 1937 par Peter Lambert, un rosiériste allemand (m’apprend Wikipédia ^^).

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Puis de nouveau « Bonica », mais plus épanoui ici.

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Et enfin le merveilleux « Astronomia » de Meilland, nommé de la sorte en dédicace à l’Observatoire de Paris, aux adorables étamines rouges.

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 Une toute douce semaine à chacun-e d’entre vous !

« Light and shade by turn but love always »

Silène

polémique

Décidément, elle apparait bien polémique la belle phytolaque…

De son nom latin « Phytolacca americana« , elle est parfois appelée « Raisin d’Amérique », mais aussi « Vigne de Judée », « Épinard de Cayenne » ou encore se serait appelée jadis « Grande Morelle des Indes »…. (m’apprend le site wikipédia ^^ ). De quoi retenir notre attention, n’est-ce pas ?

Au-delà de la poésie de ses appellations, la belle a beaucoup d’atouts…

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Un beau volume, beaucoup de prestance et une très jolie floraison. Après la floraison, des fruits se forment – déjà très jolis lorsqu’ils sont verts- mais qui deviennent superbes quand ils prennent leur belle teinte vineuse… (ci-dessous photos internet).

Hmmm (Gros soupir….)

2017-11-23.jpg(source photos internet)

J’étais déjà tout à fait conquise, quand j’ai lu à son propos, sur le web, des articles forts préoccupants. Notamment celui-ci…

– « Comment éradiquer le phytolaque ou « raisin d’Amérique » ? »  (sur le Figaro en ligne)

ou celui-ci…

–  » Comment se débarrasser du « raisin d’Amérique » ? «   (sur le site Futura-Sciences)

Et il y en a beaucoup, beaucoup d’autres.

 

Une fois qu’on la connait, on la remarque, bien entendu ! Et pour tout vous dire, cet été je l’ai croisée dans plusieurs jardins, parmi les plus beaux et même les plus connus. Parfois elle semble avoir été invitée, parfois elle semble … s’être invitée au milieu d’un massif !

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Vous la voyez  ?

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Ou ici…

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… ou encore ici…

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Alors que faire ? 

J’imagine que dans un jardin privé, avec une véritable surveillance, on peut contenir son développement… Oui, mais le problème semble ailleurs.  Les oiseaux raffolent de ces baies brillantes et en propagent les graines, par leurs fientes bien sûr, sur de larges territoires… Et là, plus aucune maîtrise possible ; la belle échappe très vite à tout contrôle !

On me souffle qu’on pourrait la cultiver mais en détruisant systématiquement les hampes florales avant la coloration des graines, si séduisante pour les oiseaux .        Qu’en dites-vous ?    Le débat est ouvert…

En avez-vous au jardin ?   En connaissez-vous dans les bois près de chez vous ?

 Silène